Stagiaire Etudes des interactions de l’hydrogène avec des couches minces de fer et d’oxyde de fer F/H

Description de l'entreprise

L’Institut de la Corrosion, filiale de RISE (Suède) est un laboratoire de recherche en corrosion et en protection contre la corrosion. Le siège social de l'Institut de la Corrosion s’est implanté à Brest (29) le 28 mars 2002. Société par Actions Simplifiées (SAS), l’Institut de la Corrosion a un capital de 500 000€ détenu à 100% par RISE.

Le 1^er juillet 2009, le laboratoire CORREX existant depuis 1994 à Fraisses proche de St Etienne (42) a rejoint l’Institut de la Corrosion. Ce laboratoire d’une quinzaine de personnes est spécialisé dans les essais en zone ATEX permettant à l’Institut de la Corrosion d’élargir la gamme d’essai et expertises en corrosion sous contraintes.

Le 1^er juillet 2022, l’Institut de la Corrosion a racheté le laboratoire MECM existante depuis 2013 à Solaize proche de Lyon (69). Cette filiale de l’Institut permet d’agrandir son expertise en corrosion notamment dans l’expertise sur site notamment dans le domaine de la chimie et l’industrie pharmaceutique pour l’analyse de défaillance et inspection.

Ceci porte le groupe « Institut de la Corrosion & MECM » a 60 salariés répartis sur 3 sites différents en France.

Description du poste

Le secteur de l’hydrogène connaît un essor considérable depuis quelques années, étant perçu comme l'une des solutions prometteuses pour réduire les émissions de CO₂ dans l’industrie. Dans ce contexte, les interactions entre l’hydrogène et les métaux revêtent une importance cruciale pour de nombreuses problématiques industrielles. Parmi celles-ci, on peut citer la fragilisation des matériaux métalliques sous l’effet de l’hydrogène, ainsi que la déstabilisation des couches d’oxyde causée par ce dernier.

L’Institut de la Corrosion participe à un projet de recherche collaboratif financé par le CEFIPRA (Centre Franco-Indien pour la Promotion de la Recherche Avancée), en partenariat avec l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et l’Institut Technologique Indien de Bombay (IITB). Ce projet vise à quantifier les interactions entre l’hydrogène et les interfaces métal-polymère. Il repose sur des méthodes de caractérisation avancées, telles que la spectroscopie d’impédance électrochimique et l’analyse par sonde de Kelvin, appliquées tant à des matériaux modèles (couches minces déposées par PVD) qu’à des alliages industriels. Le stage se déroulera principalement à l'Institut de la Corrosion, sur le site de Brest. Des essais seront également réalisés à l’UBO, au laboratoire LabSTICC, également à Brest.

L’objectif de ce stage est d’étudier les interactions de l’hydrogène avec des couches minces de fer et d’oxyde de fer.

Le/la stagiaire aura pour mission de :

• Déposer par PVD des couches minces de fer et d’oxyde de fer sur des substrats de palladium.
• Caractériser la nature des couches déposées.
•  Evaluer l’homogénéité et la stabilité des films minces par la méthode de Sonde de Kelvin.
• Quantifier l’impact de l’hydrogène sur les fims minces via des mesures ex-situ and in-situ.

Profil recherché

Etudiant en Master 2 ou Ecole Ingénieur

Compétences en caractérisation des matériaux et/ou couches minces.

Intérêt pour les interactions matériaux-hydrogène.

Aisance à présenter et discuter en anglais des résultats scientifiques.

Durée : 5 à 6 mois – sur la période janvier-septembre 2025

Gratification : gratification selon la règlementation en vigueur (~600€/mois) + tickets restaurant

Réf: 21e8b27e-3159-4f17-a024-75b6de5ec4c2